Cacao
« Nous voulons maintenir des prix élevés et une rémunération pour le producteur. Il ne faudrait pas que l’entrée en vigueur de la réglementation entraine une réduction des prix ».
La Campagne cacaoyère 2024-2025 s’est ouverte le 08 août 2024 à Mvengue dans la région du Centre. C’était au cours d’une cérémonie très courue présidée par le ministre du Commerce Luc Magloire Mbarga Atangana en présence des membres du Gouvernement, des représentants de l’Interprofession, des producteurs et du directeur exécutif de l’Organisation Internationale du Cacao (ICCO) Michel Arrion .Il s’est confié à la presse après la cérémonie.
M Michel Arrion, on insiste sur le maintien des prix actuels du cacao. Vous qui êtes dans la régulation qu’en dites-vous ?
Le message, c’est continuer à produire du cacao de très bonne qualité comme vous le faites. Ça, c’est le conseil aux producteurs, au Gouvernement évidemment à mettre en place un système institutionnel qui permet aux opérateurs économiques de travailler, de telle sorte que tout le monde ait sa part de la valeur ajoutée qui est distribuée dans la chaine. J’ai déclaré, il y a quelques mois à Bruxelles que nous ne voulons pas une grosse part du gâteau pour les producteurs. Non ! Nous voulons un plus gros gâteau. Si le gâteau est plus gros, on le partagera plus facilement. Nous voulons maintenir des prix élevés et une rémunération pour le producteur.
Et la règlementation de l’UE n’aura pas de souci pour les producteurs ?
Ca va évidemment créer certaines tensions dans le marché. Mais, il y avait quand-même une longue période de transition. Personnellement, je fais partie de ceux qui pensent que le marché s’adaptera. Ma seule crainte et qui est importante, c’est qui va payer le coût de la mise en conformité ? Donc, il ne faudrait pas que l’entrée en vigueur de la réglementation entraine une réduction des prix.
Propos recueillis par J.K à Mvengue