13 éme Ministérielle de Doha de 2024
Le Mincommerce présente la position du Groupe Africain
En prélude à sa participation aux travaux de la 13e Ministérielle de févier prochain aux Emirats Arabes Unis, elle a été faite par le ministre Camerounais du Commerce ce 28 novembre 2023 dans le cadre d’une visioconférence.
En sa qualité de ministre du Commerce et ministre Coordonnateur du Groupe Africain de l’OMC, il a pour la circonstance dans son exposé présenté à partir de Yaoundé, présenté leur position .En présence des acteurs clés des questions liées au Commerce des pays membres de l’Organisation. Le but des échanges était de rechercher des compromis sur des questions cruciales, précisément celle liée au secteur agricole et d’assurer une prestation remarquable du Cameroun lors du futur grand rendez-vous Qatari.
Présidée par Ngozi Okonjo Iweala directeur générale de l’OMC, les échanges se sont articulés autour de l’insécurité alimentaire dans le monde. Prenant la parole le ministre Luc Magloire Magloire Mbarga Atangana a soutenu que les négociations doivent porter sur le Cycle de Doha. Notamment l’Agriculture qui ne saurait être considérée comme une marchandise telle que le font les pays développés. Pour y remédier, il a recommandé de négocier en amont afin que l’Afrique puisse briller par une participation réussie à Doha le moment venu.
« A la 12 e conférence tenue à Genève, nous avons évacué l’autre point d’achoppement qui portait sur les subventions sur la pêche. La directrice générale de l’OMC, a adopté la politique de Kissinger dont le but est d’avancer par palier », va préciser le membre du Gouvernement du Cameroun qui abritera les travaux de la 14 é session du Conseil des ministres. Et d’ajouter que : « J’avais la charge d’exposer la position de ces pays qui pensent que la question de l’Agriculture ne saurait être posée comme une simple question commerciale. Il s’agit d’une question cruciale, l’OMC c’est une question sociale ».Pour protéger le panier de la ménagère, il s’avère désormais impératif de préserver la subsistance des petits producteurs africains.
JK