« Je demande à tous et à chacun de se faire vacciner, et de ne pas prêter le flanc aux conjectures complotistes qui foisonnent sur les réseaux sociaux, concernant le vaccin contre le coronavirus ». C’est l’appel lancé par le président Paul Biya à la Nation le 31 décembre dernier.
D’une manière ou d’une autre, et de manière globale, cette interpellation est appliquée à la lettre par les organisateurs de la grande compétition africaine qu’abrite le Cameroun depuis le 9 janvier, et ce jusqu’au 6 février 2022. Au-delà de cela, il faut reconnaitre le contexte sanitaire actuel, avec ses restrictions. Cela étant, le public camerounais, à l’exemple des Lions indomptables du Cameroun, monte en puissance dans les cinq villes et six stades de compétition (Olembe Stadium et Ahmadou Ahidjo Stadium à Yaoundé, Kouekong Stadium à Bafoussam, Japoma Stadium à Douala, Roumdé Adjia Stadium à Garoua, Limbe Stadium à Limbe).
Parlant du jeu et des acteurs, l’on assiste à un nivellement des valeurs en Afrique. Ce qui veut dire que les amoureux du football doivent se montrer réservés, quant aux pronostics à faire. Même des petits poucets comme les Comores, le Cap Vert et la Gambie peuvent faire mouche, autant que les supers favoris comme le Nigeria, l’Algérie ou le Ghana sont capables de mordre la poussière et sortir de la compétition.
Sur un autre plan, il faut mentionner la poursuite des concertations avec le secteur privé, et la grogne sociale annoncée par certaines mauvaises langues, pendant la CAN 2022 n’aura jamais lieu. En effet, il faut apprécier à sa juste valeur, l’efficacité du dispositif mis sur pied par le ministre du Commerce Luc Magloire Mbarga Atangana, et qui vise à assurer l’approvisionnement continuel des marchés. Ceci en collaboration avec la Mission de Régulation des approvisionnements des produits de grande consommation (Mirap) et les entreprises citoyennes, dans le but de maintenir les mesures avant-gardistes gouvernementales, à travers la promotion de la politique de l’import-substitution, ou des importations en cas de nécessité.
D’aucuns y voient déjà un pari tenu en matière de la réussite de la messe sportive continentale et d’approvisionnements des marchés en denrées alimentaires.