Le rendez-vous avait pour point d’orgue, des exposés autour du thème principal : « Enjeux de la transformation structurelle de l’économie Camerounaise. La politique d’importsubstitution au centre des priorités gouvernementales constitue l’un des piliers essentiels de cette transformation ». A en croire Paulin Fritsh Mendo, chef de division des analyses et de politiques économiques au Ministère de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (Minepat), les leviers de l’incitation gouvernementale en la matière portent sur le ciblage des interventions du gouvernement, l’incitation du secteur privé et les réformes, entre autres.
Selon ses propos, certains parmi ceux-ci sont déjà activés par l’administration : la mobilisation des acteurs, le ciblage des interventions, avec l’adoption d’un plan de soutien à la production et à la transformation des produits de grande consommation, de la promotion de l’utilisation des intrants agricoles locaux par les industries du secteur agro-alimentaire.
A propos de la politique fiscale mise en œuvre par les pouvoirs publics, il convient de relever que la politique d’import-substitution, y compris cette politique fiscale, a apporté une contribution salutaire à la relance de l’activité économique dans les secteurs et sous-secteurs : agro-industries, minoteries et cimenteries. L’atelier des responsables était suivi par la 25ème session du Conseil des bureaux dédiés à la gestion de la stratégie de renforcement des capacités dans le domaine des études et des plantes médicinales.
Une occasion qui coïncide avec la rencontre des responsables de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique Centrale (Cemac) dans le cadre de la session ordinaire du conseil des bureaux de la carte internationale d’assurance de responsabilité civile automobile (carte rose). Il s’agit d’un document dont l’importance n’est pas des moindres. Il est mis en place, de commun accord par les chefs d’Etats de la Cemac, avec pour objectifs de remédier aux sinistres transfrontaliers. Selon Pierre Didier N’goumou, secrétaire permanent du bureau national de la carte rose, les pays signataires la reconnaissent comme une attestation d’assurance permettant à son titulaire de circuler librement, et comme document probatoire qui confère à son titulaire des garanties au moins semblables à celles exigées dans le pays de survenance du sinistre. Il faut rappeler que 600 de cas de sinistres environ ont été réglés au cours du premier semestre 2021. C’est un exemple d’intégration sous régionale d’après Antoni Mendoua, directeur des assurances, par ailleurs représentante du ministre des Finances.