Financement de l’Agriculture africaine
LadyAgri nourrit d’espoir les femmes Camerounaises et Ivoiriennes
Dans le cadre de l’appui de l’Union européenne à l’Agriculture africaine en Côte d’ivoire notamment, LadyAgri et l’OCPV ont annoncé à l’occasion du Salon international de l’agriculture (SIA) de Paris qui s’est tenu du 25 février au 3 mars 2024, la signature d’un Accord. La mise en place de ce partenariat stratégique entre cette structure de la société civile belge, et l’Office d’aide à la commercialisation des produits vivriers, se situe dans le cadre du renforcement du secteur agricole en Afrique en particulier en Côte d’ivoire. Ses objectifs ont été présentés le 28 février dernier en France par Hilary Barry et Bernard Adou, directeur général lors d’un exposé au cours d’une session au pavillon ivoirien. Le partenariat met en vedette les efforts conjoints visant à soutenir l’autonomisation des femmes. C’était le prétexte pour Bernard Adou de rappeler le bienfondé : « Nous avons la chance d’avoir les hautes sommités du secteur agricole ici, donc nous avons profité du SIA pour présenter ce programme à ces hautes personnalités du secteur agricole ». La secrétaire générale de LadyAgri s’est exprimée sur sa faisabilité: « Nous allons travailler sur l’action du marché pour les femmes afin de s’assurer qu’elles puissent bien écouler leurs produits à un prix vraiment durable pour elles et qui reflète tout ce qu’elles font. Nous allons travailler sur la transformation pour réduire les pertes. Nous allons travailler autour du marché collectif ».
Cet accord est le fruit d’un appel à propositions visant à sélectionner une structure pour mener un projet intégrant des aspects cruciaux tels que la production, la chaine de valeur et la commercialisation des produits vivriers. Axé sur l’autonomisation des femmes, dans le secteur agricole, LadyAgri entend ainsi apporter son savoir-faire et son appui pour la structuration des chaines de valeurs vivrières, l’amélioration de l’accès des femmes aux marchés et la réduction des pertes post-récoltes à travers la transformation des produits de la terre. LadyAgri Impact Investment Hub une Organisation Belge à but non lucratif basée à Bruxelles en Belgique a bien avant le SIA de Paris, brillé par sa participation remarquable du 17 au 25 février au Salon international de l’entreprise et de la PME et du Partenariat (PROMOTE 2024) à Yaoundé. Elle s’y est engagée à accompagner les femmes leaders du secteur Café-Cacao dans des stands FEMMES FORCE, les Business Clusters des femmes .Ces stands très courus ont été visités par des membres du gouvernement qu’accompagnaient les patrons d’entreprises, sous la conduite du ministre d’Etat secrétaire général de la présidence de la République Ferdinand Ngoh Ngoh le 23 février.
Agri-finance
« Nous voulons que les femmes atteignent leur plein potentiel en tant que « pionnières » dans des entreprises agroalimentaires inclusives, innovantes, et ayant un impact social, financier et environnemental tangible », précisait Hilary Barry. Rappelons qu’au Cameroun, LadyAgri participe à l’amélioration des conditions de vie des femmes dans les communautés cacaoyères, en facilitant la diversification de revenus grâce aux activités de transformation des produits alimentaires. En collaboration avec Cargill et Telcar Cocoa Ltd, ses championnes ont profité de PROMOTE pour présenter le programme novateur « Femmes Forces » d’une durée de quatre ans. Il vise à autonomiser les associations de femmes dans les communautés cacaoyères. Elle soutient les PME agricoles, les coopératives dirigées par les femmes et promeut une assistance technique, des investissements, l’accès à l’agri-finance, aux marchés et aux technologies.
Il convient de souligner que sa mission principale est centrée sur la construction d’un écosystème équitable où les femmes ont un accès juste aux ressources nécessaires pour prospérer. Le partenariat noué au SIA de Paris entre les deux entités axées sur l’autonomisation des femmes dans l’agriculture, arrive au moment où consciente de l’apport de la gente féminine au développement économique, la communauté mondiale est déterminée à renforcée ses capacités et la sortir de la précarité. Afin de lui permettre d’apporter sa touche aux objectifs de développement économique et la sécurité alimentaire en Afrique.
Joseph Kapo