Éducation des filles et des femmes en Afrique
La ville de Nairobi au Kenya a servi de cadre à un séminaire de formation des professionnels des médias du 26-28 septembre 2024.A l’initiative du Centre International de l’Union Africaine pour l’Éducation des filles et des femmes en Afrique (UA/CIEFFA. Madame Simone Yankay-Ouattara Coordonnatrice par intérim de l’UA/CIEFFA explique la contribution attendue de la presse africaine.
Mme comment les médias pourraient-ils vous aider à atteindre les objectifs de l’UA/CIEFFA en matière de promotion de l’éducation des filles sur le continent africain ?
Je suis très contente d’avoir parmi nous des journalistes ce jour à Nairobi car parmi les acteurs impliqués pour l’implémentation de l’égalité du genre en matière d’éducation, nous avons pensé au rôle des médias notamment aux professionnels des médias .L’UA/CIEFFA travaille surtout avec les États membres de l’Union Africaine, les ministères en charge de l’Éducation et de genre, la société civile. Nous croyons que c’est le moment indiqué pour impliquer les professionnels des médias .Car tout d’abord, ils peuvent nous promouvoir, nous aider en matière de sensibilisation via la production de reportages, des articles, disséminer, à vulgariser la Campagne #AfricaEducatesHer#(La Campagne #L’Afrique éduque sa fille#). Nous avons organisé une Conférence Panafricaine sur l’éducation de la fille en juillet 2024 à Addis-Abeba en Éthiopie faisant partie du thème 2024 de l’Éducation qui a abouti à de nombreuses fortes recommandations appelant les États membres de l’UA et d’autres partenaires à développer des politiques transformationnelles en matière de l’Éducation stratégies .
C’est le bienfondé de cette recherche de partenariat avec les médias ?
Nous ne pouvons y parvenir sans la presse. Nous osons croire qu’à la fin de ces travaux, les participants issus du continent africain sauront quel est le mandat de l’UA/CIEFFA qui est une Institution spécialisée de l’UA , quel est son mandat continental , quels défis restent à surmonter en matière de l’éducation de la fille, Quels sont les chefs d’œuvres, car il y en a bien évidemment .Plusieurs pays ont réalisé des progrès en dépit des barrières qui persistent. Parfois ,ils pourraient nous orienter vers les aspects non abordés afin de nous permettre de poursuivre le travail et l’approfondir, voir avec la presse sur le terrain comment davantage communiquer sur les missions de l’UA/CIEFFA, sur le thème de l’UA 2024 sur l’éducation, particulière promouvoir ses filles parfois qui n’ont pas de porte-parole pour les promouvoir .Nous osons croire qu’à la fin de cet atelier nous aurons des journalistes Champions de l’Éducation de la fille et de la femme en Afrique.Une fois de plus,merci d’avoir répondu à notre invitation .Nous connaissons la force des médias dans le secteur de l’Éducation .
Propos recueillis par joseph Kapo, à Nairobi au Kenya