Commercialisation du cacao
Les Brigades Mixtes de contrôle appelées à infliger des sanctions
Après le lancement de la Campagne cacaoyère 2022-2023 le 18 Aout dernier à yokadouma dans la région de l’Est, le Ministre du Commerce a effectué 2 septembre une visite de travail à Ebolowa dans la région du Sud dans le cadre de l’organisation de la commercialisation du cacao. Il a appelé à une synergie d’actions afin d’assainir et de structurer la filière.
La nouvelle Campagne a pour fil conducteur, la préservation des acquis, notamment la consolidation du positionnement de l’Origine Cameroun en « First Class »(le cacao d’excellence), la durabilité de la filière, la juste rétribution des producteurs. Cette leçon a été rappelée ce jour dans la capitale régionale du Sud par le Chef du Département ministériel en charge des questions commerciales dont les actes ont été salués : « chaque fois qu’il vient dans le Sud, c’est pour faire des millionnaires » a déclaré l’humoriste Guizo l’Amour au cours de sa prestation.
50 tonnes de cacao de grade 1 ont été écoulées au prix de 1100 FCFA /KG pour une valeur de 60 millions dans le cadre des ventes groupées organisées par le Conseil régional du Sud. « Je voudrais que les planteurs sachent que la qualité a un prix » a rappelé Omer Gaetien Malledy le Secrétaire Exécutif du Conseil interprofessionnel du cacao et du café(CICC).Le Maire d’Ebolowa qui a annoncé l’arrivée dans quelques jours des chocolatiers belges, a rappelé l’organisation régulière en collaboration avec l’Office national du cacao et du café (ONCC), des ateliers de transformation du cacao en chocolat afin d’accompagner les producteurs.
« Il est de notre responsabilité commune de mettre hors d’état de nuire ces sangsues qui, dans bien des cas, se recrutent parmi nous…Ne peuvent en effet acheter le cacao dans nos bassins de production, les organisations des producteurs, les opérateurs économiques ayant souscrit la déclaration d’existence, les unités locales de transformation » a précisé le ministre du Commerce Luc Magloire Mbarga Atangana. Aussi va-t-il a jouter que les opérations d’achat s’effectuent librement entre producteurs et acheteurs soit dans le cadre des marchés périodiques, soit dans le cadre des conventions signées entre les producteurs et /ou les organisations de producteurs et les acheteurs, les transformateurs ou les exportateurs. La qualité n’est pas en reste.
Le cacao ne peut être commercialisé que s’il obéit aux exigences de qualité. « Le non-respect de ces dispositions doit donner lieu à des sanctions systématiquement infligée, conformément à la règlementation en vigueur, par les Brigades Mixtes de contrôle de la commercialisation du cacao » a ordonné le Ministre Luc Magloire Mbarga Atangana.
Joseph Kapo