Cacao-Café
Le ministre du Commerce invite les acteurs des filières à une synergie d’actions
En compagnie du ministre de l’Agriculture et du développement rural Gabriel Mbairobé,du président du Conseil interprofessionnel du cacao et du café (CICC) Apollinaire Ngwe qu’assistait Omer Gatien Malledy le secrétaire General, de la directrice générale de Telcar Cocoa Ltd Kate kanyi-Tometi Fotso, du président du comité de gestion du Fonds de développement des filières Cacao et Café (FODECC) Essomba Ndongo Auguste, du directeur général de l’Office National du Cacao et du Café Michael Ndoping ,il a fait cette recommandation ce mercredi 28 août 2024 à la cérémonie de clôture des travaux de la 32 e Assemblée générale du Conseil Interprofessionnel du Cacao et du Café (CICC) à Yaoundé.
« Monsieur le ministre, vos conseils et vos interventions protéiformes nous consolent, nous galvanisent. Aujourd’hui, nous sommes connus et c’est grâce à vous. Merci au nom de l’Interprofession au ministre du Commerce, et au ministre de l’Agriculture, et du développement rural », propos du président du Conseil exécutif du Conseil Interprofessionnel du Cacao et du Café (CICC).Dans le rapport des travaux, Omer Gatien Malledy a rappelé la part qu’en 2023, « La professionnalisation s’est développée dans le cadre de l’identification des producteurs et de leurs parcelles. C’est ainsi que plus de 100 mille données ont été collectées. Le deuxième axe des activités a porté sur la valorisation des filières avec l’accent sur le positionnement du cacao camerounais au haut de la pyramide de la qualité, au front de l’inscription du Cameroun dans l’annexe de l’Accord International sur le Cacao. C’est dans ce sens que le Cameroun est reconnu comme producteur de cacao fin aromatique ». Les activités se sont poursuivies à travers le Programme New Generation pour les jeunes, le soutien des femmes en zones rurales conformément aux exigences du contexte international, la déforestation, l’organisation de la Conférence Scientifique sur le Cacao et le Café du 6-8 juin 2023 par le CICC sous le parrainage du ministère du Commerce.
Écoute et accompagnement
Cette tribune scientifique était l’occasion de soumettre à l’attention communauté mondiale, l’approche du Cameroun : « l’Approche Observée et Agir », demandée par les Organisations Internationales. Sans oublier l’adoption du Règlement sur la déforestation par l’Union Européenne qui a provoqué d’intenses activités pour être au rendez-vous du 30 décembre 2024.Notamment l’arrimage des filières aux règlements qui exige le respect des règlements sur la commercialisation et la production, le conditionnement du cacao camerounais, le soutien à la femme rurale. « L’effort reste à faire pour reconnaitre la spécificité du cacao Camerounais afin que le planteur soit davantage plus rémunéré, l’introduction du café dans le créneau de haut de gamme. Le robusta sera primé à Paris dans le cadre du prochain Coffee Show »,a poursuivi Omer Gatien Malledy.
Tout étant perfectible, il convient de souligner que grâce aux efforts des différents acteurs, le producteur camerounais est le mieux rémunéré au monde : 5000 FCFA. Pour le ministre Luc Magloire Mbarga Atangana, « Nous venons de loin .Personne ne pouvait imaginer que le cacao pouvait se situer au sommet du monde. C ‘est le résultat du travail de fond mené. Les faits parlent d’eux même. Le danger c’est de dormir sur ses lauriers, de dire que tout est fait. Les défis sont nombreux». Le membre du gouvernement ne pouvait se passer de la situation du marché qui exige de la transparence : « Il y en a qui pensent qu’ils peuvent continuer de fonctionner en marge, au détriment des autres. Le bilan de la Campagne cacaoyère présente des chiffres pantois, 700 tonnes sont exportées vers le Nigeria. Ce qui nous frappe sur le café, les gens n’ont pas bien payé .C’est le premier défi. Il faudrait qu’on se passe de témoin sinon, c’est toute l’équipe qui échoue.je voudrais faire un appel à cette synergie d’actions pour que nous élevions plus haut les filières. Vous trouverez toujours aux côtés du Gouvernement l’écoute et l’accompagnement ».
Joseph Kapo