Lutte contre la contrefaçon
« CAMTRADE PASS » propose une nouvelle initiative d’assainissement de l’espace commercial
Elle a été présentée au ministre du Commerce Luc Magloire Mbarga Atangana ce mardi 30 juillet 2024 par son promoteur à Yaoundé. C’était à la salle de Conférences du ministère du Commerce au cours d’une séance de présentation de l’initiative « CAMTRADE PASS », solutions innovantes pour la traçabilité et la lutte contre la contrefaçon.
Cette rencontre qui fait suite à l’audience du 12 juillet dernier accordée au promoteur par le patron du commerce dans le cadre de la protection de l’espace commercial, est une nouvelle dimension de mise en œuvre de la ZLECAF. Selon le membre du Gouvernement, « Si nous n’avons pas maitrisé la traçabilité, il n’y a pas de possibilité de conquérir le marché de la Zone de Libre Echange Continentale Africaine. Notre hôte est venu échanger avec nous dans l’optique de parvenir à une Convention à signer. A travers la technologie, il est question de voir comment elle peut permettre de faire plus ».
A en croire Armand Gaétan Nguetti le président d’un groupe Indien de recherche de stratégie digitale et leur impact sur les marchés, expert en intelligence artificielle : « Le Président de la République insiste sur la politique de l’Import-Substitution comme une voie d’optimisation de l’économie. Depuis près de 14 ans, nous sommes proches des cercles de développement technologique les plus avancés. Le concept est porté par une entreprise depuis 2018, notre mission est d’enrichir l’écosystème et favoriser une large adoption. Le labelling, la traçabilité, le cracking étant des solutions pour combattre la contrefaçon. « CAMTRADE PASS » est un élément conçu pour augmenter les revenus des vendeurs en leur permettant de ventre plus ».
Il s’agit d’une opportunité à saisir par le Cameroun pour avoir la traçabilité de ses produits et assurer leur crédibilité. Ce premier exposé à un gouvernement africain via le ministère du commerce, est une occasion à saisir par le Cameroun pour se positionner davantage dans les échanges commerciaux. « Ça permet à la Brigade Nationale de Contrôle et de Répression des Fraudes de renforcer les contrôles sur l’ensemble du territoire national. Nous restituons la plateforme à l’Etat du Cameroun. C’est un nouveau système performant de lutte contre la contrefaçon. Nous avons adopté une approche circulaire. Le coût de la labellisation sera porté par le fabricant, c’est une forme d’économie circulaire », a précisé l’hôte du Mincommerce.
La question de labélisation des produits du terroir est un problème fondamental. Désormais, plus possible d’imposer un label spécifique à nos produits .D’après le membre du gouvernement, « Ce système ne vient pas mettre une couche supplémentaire à nos produits. Il ne vient pas nuire à la compétitivité. La loi exige qu’un produit avant d’être mis sur le marché, on ait de Certificat de conformité. Si le coût est élevé, il n’est pas possible de lutter efficacement contre la contrefaçon. Le projet est salutaire mais, il faut que ce soit un projet qui n’ait que les avantages : la préservation des pouvoirs d’achat des consommateurs », a ajouté le ministre Luc Magloire Mbarga Atangana.
Aucune erreur ne sera tolérée dans le cadre de la ZLECAF. Aucun pays au monde n’échappe à la contrefaçon .Pour y remédier, il faut la coopération internationale. L’OAPI à travers la réduction des coûts de protection de la marque, entend ainsi apporter sa contribution au développement des entreprises africaines, notamment les PME qui constituent les créateurs de richesses.
Joseph Kapo