Ala suite du coup d’Etat au Burkina Faso avec l’arrestation par les militaires, du président de la république, Rock Marc Kaboré, la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO), a réagi à travers un communiqué condamnant le putsch que l’organisation sous régionale qualifie d’acte grave.
« La Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest CEDEAO suit avec une grande préoccupation l’évolution de la situation politique et sécuritaire au Burkina Faso caractérisée depuis le dimanche 23 janvier 2022 par une tentative de coup d’Etat », a indiqué l’organisation régionale dans un communiqué lundi. « La CEDEAO condamne cet acte d’une extrême gravité qui ne saurait être toléré au regard des dispositions réglementaires pertinentes. Elle tient les militaires responsables de l’intégrité physique du président Roch Marc Christian Kabore », indique le communiqué.
« La CEDEAO demande aux militaires de retourner dans les casernes, de maintenir une posture républicaine et de privilégier le dialogue avec les autorités pour résoudre les problèmes », conclu la CEDEAO. Cette déclaration intervient après la réaction du président Kabore, un tweet dans lequel le chef de ‘Etat demande aux militaires de rejoindre les casernes. Cette intervention du président Roch Christian Kabore au début d’après-midi de ce 24 janvier sème la confusion dans le supposé coup d’Etat en cours au Burkina-Faso.
Il parait que la communauté musulmane, le clergé et la chefferie traditionnelle disent ne pas soutenir le putsch. La télévision nationale qui avait annoncé une édition spéciale vient de supprimer son message à cet effet.
« Vraiment, on ne sait vraiment rien. La situation est totalement sens dessus, sens dessous » déclare un habitant de la capitale joindre par notre équipe.