AAddis-Abeba, l’on sortira également de la Déclaration de la Conférence de l’UA surla promotion du lien entre la paix, la sécurité et le développement en Afrique, intitulée « Déclaration de Tanger », surla promotion du lien paix-sécurité-développement, adopté parle Conseil de paix et de sécurité (CPS). C’est une information contenue dans le communiqué ayant sanctionné la réunion du 27 janvier dernier, relative à l’examen de la Déclaration de Tanger. Selon les termes de ce document, le CPS « se félicite de la tenue de la Conférence politique de l’UA sur la promotion du lien entre la paix, la sécurité et le développement en Afrique, qui s’est tenue du 25 au 27 octobre 2022 à Tanger (Royaume du Maroc), et qui a réuni de multiples parties prenantes, notamment les Etats membres de l’UA, les institutions africaines de développement, les organisations de la société civile, le monde universitaire, les professionnels, les groupes de jeunes et de femmes, et les partenaires au développement ».
Rivalité entre deux pays frères
Le CPS qui rend hommage au gouvernement marocain, pour ses efforts déployés pour abriter la Conférence politique de l’UA sur la promotion du lien entre la paix, la sécurité et le développement en Afrique et félicite les acteurs du succès de la Conférence politique de l’UA, la Commission de l’UA, le Royaume du Maroc etc. Il demande aux Etats membres de l’UA, aux Communautés économiques régionales et aux partenaires d’œuvrer à la mise en œuvre de la Déclaration de Tanger et ce, de manière bien coordonnée, et à la Commission de l’UA de diriger ces initiatives, afin d’assurer une synergie et une large participation de toutes les parties prenantes travaillant sur le lien entre la paix, la sécurité et le développement. D’autres centres d’intérêts des travaux vont porter sur : les questions allant de la gouvernance politique, financière et énergétique du continent à la réforme du conseil de sécurité de l’ONU. Certaines sources évoquent aussi au menu, un plat de résistance, la rivalité entre les deux poids lourds du Maghreb (le Maroc et l’Algérie) qui lorgnent sur la présidence de l’Organisation panafricaine en 2024.