Selon le chef du département ministériel en charge des questions commerciales, « il s’agit de montrer l’exemple, nous situer dans la mouvance de ce que sera l’Afrique de demain, en droite ligne de la mise en œuvre de la Zone de Libre Echange Continentale Africaine, de favoriser les échanges, la mise en œuvre de la politique de l’import substitution définie par le président de la République. La société s’engage à approvisionner les marches via les importations, de produire des variétés de poisson issues de la pisciculture locale, ce protocole d’ordre public vient encadré la volonté gouvernementale ». D’après le ministre de l’Elevage, des Pêches et des Industries animales, « c’est un protocole d’une importance capitale au moment où la Zlecaf est en voie de mise en œuvre, et le Cameroun est engagé dans cette procédure. Vous aurez toutes les variétés qui sont sur le marché, l’approvisionnement se fait en fonction des espèces. Il s’agit d’importer des produits qui vont être disponibles et accessibles ».
Respect des prix
Considérant l’accord commercial entre le Cameroun et la République Sudafricaine, considérant l’accord et les textes de la Zlecaf, cet accord rentre dans le cadre des missions dévolues au ministère du Commerce et au ministère de l’Elevage, des Pêches et des Industries animales. Celles de suivi des circuits de conservation et de distribution des produits de grande consommation, et la salubrité des denrées d’origine animale et des produits halieutiques.
La Société Samaki Fisheries Sarl s’engage à contribuer au renforcement de l’approvisionnement du marché camerounais en produits halieutiques, en quantité et en qualité, à introduire sur ce marché de nouvelles variétés de produits halieutiques, à prendre une part active dans la promotion du développement de la pisciculture locale, conformément à la politique de promotion de l’import-substitution, à appliquer une politique de prix promotionnels n’excédant pas sauf circonstances particulières dument motivées, ceux en vigueur lors de la signature du présent protocole d’accord .
« Merci pour cette opportunité, c’est un projet africain et pour l’Afrique. Le Cameroun constitue un vaste marché, non seulement commercial mais, pour la pisciculture. Il a des potentiels. Nous allons examiner les pistes d’investissements, nous voulons promouvoir l’aquaculture au Cameroun. C’est un secteur porteur, nous sommes venus promouvoir cette activité. Nous l’avons fait déjà en Mauritanie et en République Sud-Africaine. Vous pouvez compter sur nous, nous allons respecter les exigences liées aux prix et à la qualité », promet la patronne de cette entreprise basée en Afrique du Sud.
Emeric Tumnove